Paradiso Perduto
Fondamenta della Misericordia, 2540, 30121 Venezia
+39 041 720581 – SITE WEB
OUVERT LE LUNDI DE 18h à MINUIT
DE JEUDI ET DIMANCHE DE MIDI à MINUIT
VENDREDI ET SAMEDI DE MIDI à 1h
Guest Post par Zazie de Tadam Studio! Zazie avait déjà raconté son voyage en Ecosse ici.
Partis rejoindre Max et Chloé pour la Biennale, nous avons fait une escale express de 24h à Venise, le temps d’entrevoir les milles et une merveilles flottant sur les canaux.
En s’enfonçant dans la ville pour éviter les paparazzis japonais et les vrai faux gondoliers, nous sommes tombés sur le Paradis Perdu.
Il y avait une rumeur qui circulait sur cet eden caché parmi nos amis, et nous avons donc pris la peine de réserver en passant devant vers 10H30, tout juste l’expresso avalé au comptoir. J’ai passé les deux heures ultra excitée à l’idée de manger là. J’ai presque failli ne pas remarquer le chien sur la gondole, les bottes de pluies bien rangées sur entrées privées donnant sur l’eau, le linge qui sent bon et les pompiers-gondoliers. Mais honnêtement, ca aurait été compliqué.
Jamais un resto n’a porté aussi bien son nom.
Petit paradis perdu au milieu des reflets ocres et rougeâtres, on s’installe sous un parasol pour s’abriter du soleil écrasant.
Le serveur nous apporte de l’eau et nous demande ce qu’on veut manger : absolument tout, donc, on lui fait confiance.
A la table à coté, le chef, je crois, préfère éplucher ses légumes près de ses clients que de s’affairer en cuisine. Apparemment, ca roule. Arrive donc une assiette d’antipasti, parfaits, du Baccalao Mantecato (sorte de préparation crémeuse à base de cabillaud) et des petits crabes frits. On nous explique qu’ils sont péchés autour de Venise, on ne les trouve que là. Tout petit et pas très robustes, on peut croquer en entier dedans. Délicieux, même si 3-4 suffisent. Servis avec de la polenta, mon petit pécher mignon, je suis au paradis retrouvé.
Les clients commencent à affluer, et une petite file d’attente se met en place. C’était une bonne idée de réserver.
Arrive ensuite la pièce de résistance, le graal absolu: la roue de parmesan. De simples spaghetti natures (mais bon, on est en Italie, donc même ca c’est parfait) vont terminer leur cuisson dans le cœur de la roue, devant nous.
A l’arrivée il s’agit plutôt de parmesan aux pates que l’inverse, mais mamma mia, quel bonheur. Je lèche mon assiette.
L’avion repart dans quelques heures, on règle l’addition plus que raisonnable et nous voilà repartis à bord du Vaporetto dans les canaux de la jolie Venise.
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