21 rue dejoncker, 1060 saint-gilles
du mardi au samedi,
de 12h à 14h et de 19h à 22h
petits plats à partager : 6€ – 24€
cocktails : 10€ – 13€
On s’est rendues chez Nénu le premier soir d’ouverture. Pour beaucoup de restos, ça n’aurait pas été la meilleure des idées, voir, ça aurait pu tourner en scénario catastrophe. On est arrivées armées de tolérance et prêtes à ne pas leur tenir rigueur d’éventuelles erreurs. Rien de tout ça n’a été nécessaire. Et pourtant, on en avait des attentes. A la croisée des mondes entre Ötap – on reconnaitra le style de l’architecte du studio MurMur – Old Boy, et même Chinese Tuxedo à New York pour ceux qui connaissent, Nénu promettait tout un programme, et les quelques photos aperçues sur Instagram mettaient déjà la barre très haut.
Mais reprenons au début. On connaissait déjà le Nénuphar, bien sur, une institution vietnamienne à Roodebeek, tenue par le papa avec le fiston en cuisine. Si le style y est plutôt vieillot, la qualité de la cuisine y est, elle, excellente. Quand le fils Tutu nous annonce son projet d’ouvrir à son tour son resto – mais avec des petits plats, une déco plus moderne, une ambiance super conviviale, un truc chouette où on peut bien manger et bien boire – le compte à rebours commence. Jusqu’à hier soir, le grand soir. D’abord, tout est canon. Des chaises de bistrot recouvertes de tissu vert olive, en passant par les appliques et les suspensions, le grand bar en marbre vert, la vaisselle ou encore la cuisine – ouverte bien sûr. Nos yeux pétillent, on prend place à notre table, surexcitées. Ensuite, vient la carte, courte, comme on l’aime, vietnamienne bien sûr, mais loin des sentiers battus. On goute à des palourdes dont on finira la sauce jusqu’à la dernière goutte, en y trempant le churro qui l’accompagne. A des couteaux, de la ventrèche de porc, de l’agneau dans des feuilles La Lot, une aubergine ultra fondante, des calamars frits au poivre et sel, des okras grillés et des banh cuon dans un petit panier vapeur. Sans exception, tout est bon, même très très bon. Avec ça, on boit un cocktail au saké et un ginto au piment, suivi de très près par un joli rouge nature autrichien, puis par deux verres de saké de chez Titulus. Le summum ? La pâte de noisettes maison et les copeaux de chocolat au poivre de Sichuan qui accompagnent la glace au yaourt. Un gros gros coup de coeur, et une adresse qui promet déjà d’être incontournable à Bruxelles.
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