1 rue de Tamines,
1060 Saint-Gilles
tous les jours de 17h à 23h
vin au verre : 3,50€ – 7,50€
finger food : 3€ – 9€
On aimait bien l’histoire. Deux copains pas forcément dans le vin, mais qui aiment en boire beaucoup. Un photographe et un graphiste, qui ont en commun l’envie de s’amuser et un bar à vins en garde partagée. Un bar à Saint-Gilles sur un coin, avec sa grande porte fenêtre qui invite à mettre un pied à l’intérieur, et ses tables rouges qui donnent envie de s’installer en terrasse pour l’apéro.
C’est d’ailleurs ce qu’on y a fait, prendre l’apéro. C’était une de ces premières soirées chaudes du mois de juin, de celles qui donne des envies de Provence, de rosé et de saucisson. Mais pas n’importe quel rosé. Chez Calmos, on sert des vins natures, ceux qui étonnent, explosent sur le palais et qui déroutent un peu aussi, au point qu’on en perd nos qualificatifs. Entre blanc, vin orange, rouge tellement léger qu’on le prendrait pour un rosé, et même, vins au fût, on était contents d’être bien conseillés.
Marc vient à notre rescousse. Il nous explique que pour lui, le vin, c’est un boulot d’acharné. Que le vin nature est venu comme une évidence aussi, après avoir fait quelques vendanges et vu les mecs travailler. Il faut être passionné. Lui, la bouffe, il en faisait déjà de temps en temps chez lui, lors de tables d’hôtes qui rassemblaient des amis. Avec Barbara – ex sommelière à La Buvette et ancienne de chez Rubis – et son pote Serge, c’est un peu l’apogée de toutes ses envies qu’il réunit chez Calmos.
Calmos, c’est en référence au film culte de Bertrand Blier, dans lequel a joué Jean-Pierre Marielle. Ça a un petit côté franchouillard aussi, bistro de quartier que Marc et Serge aiment bien. Sur l’ardoise, des trucs simples et bons, de la charcuterie et du fromage, mais aussi des rillettes de maquereaux (9€) et des grosses olives vertes (4€). Derrière le bar, une dizaine de vins au verres, et en grand, la liste des vins à la tireuse, conservés et servis depuis des fûts – une découverte pour nous.